click here to resume | crossing over deuxième édition – L’enjambement d’une frontière réelle ou imaginaire

Dessin | Sculpture | Photo | Vidéo | Installation

 

Anabelle Soriano

Damien Valero

Félix Pinquier

Mustapha Sedjal

Pascal Toussaint

Sami Trabelsi

 

La première édition de crossing over organisée par Karima Célestin eut lieu à Paris en mars 2011. Pour cette exposition hors les murs elle proposa, en tant que commissaire, aux artistes invités d’aborder des sujets qui lui tiennent beaucoup à coeur: le lien entre les différents média et l’importance du trait en tant que passerelle ou frontière. Ce trait dans sa forme symbolique, qui sépare les éléments, les rapproche, les joint, les raie. Il définit les frontières , détermine un caractère.

Tout en dialoguant avec les autres techniques, le dessin a donc volontairement occupé une place centrale dans l’exposition.

Ce medium a connu une évolution remarquable, passant du statut d’esquisse à celui de création autonome pour devenir aujourd’hui l’un des moyens d’expression les plus utilisés dans l’art contemporain.

 

crossing over évoque l’enjambement, la traversée, le croisement. Cette dynamique implique un point de départ, un élan, une traversée et un point d’arrivée. La première édition de crossing-over fut celle du début de l’action, celle qui initiait le mouvement et contenait l’énergie du saut dans le vide et l’inconnu. Ensuite, tel un moment suspendu au paroxysme de l’action, il y eut une pause. L’image et le temps sont restés figés en attendant que Karima Célestin trouve son point d’ancrage à Marseille. Il fut alors temps de reprendre l’action où elle s’était suspendue: au point du «climax».

 

C’est donc logiquement par une deuxième édition de crossing over intitulée click here to resume qu’elle a choisi d’inaugurer sa nouvelle galerie marseillaise. Cette seconde édition se veut la phase de l’enjambement, celle de la traversée et de l’échange. Pour ce projet les mêmes artistes que la première fois ont été invités: Anabelle Soriano, Damien Valero, Félix Pinquier, Mustapha Sedjal et Sami Trabelsi. De nouvelles oeuvres issues de collaborations croisées viennent compléter leur travail. Et à cela s’ajoute l’oeuvre d’un témoin particulier de la première édition, une vidéo rétrospective de Pascal Toussaint intitulée Quelque chose qui n’existe pas.